Awa Ba Coulibaly, l’orfèvre de la communication du groupe SUNU

Awa Ba Coulibaly, l’orfèvre de la communication du groupe SUNU

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Awa Ba Coulibaly est la Directrice communication groupe de SUNU, l'entreprise panafricaine de services financiers créée en 1998 par Pathé Dione. Elle a accepté de s'entretenir, sans langue de bois, avec Strat'Marques. Parcours ? Passions ? Envies ? Rêves ? Sa philosophie ? Le lien entre tout cela et SUNU Assurances ? Tout est dit dans cet itinéraire exclusif signé Strat'Marques.

De la finance à SUNU Assurances, une arrivée inattendue dans la sphère de la communication


 Awa Ba Coulibaly

Awa Ba Coulibaly. Un nom bien connu des professionnels de la communication, notamment en Côte d'Ivoire. Il faut dire que, a priori, sa formation initiale ne la dirigeait pas vers la sphère de la communication. En effet, détentrice d'un BTS en Finance-Comptabilité, elle sort de l'ISTC Polytechnique, titulaire du Diplôme d’Etudes Supérieurs en Communication (DESCOM), spécialité Publicité – Marketing.    Alors que l'an 2000 voyait l'essor de l'écosystème de la communication en terre d'éburnie, elle débute sa carrière, en 2002, comme Concepteur-Rédacteur dans diverses agences de communication. Des agences telles que Caractère, McCann, Eburnéa, Voodoo. Forte de son expérience acquise, elle prend, justement, la tête de la filiale Sénégalaise de Voodoo. Une filiale qu'elle dirige pendant 4 ans. Par la suite, elle intègre le Groupe SUNU en qualité de Directrice Communication Groupe. Depuis lors, elle est, à ce titre, en charge de la gestion de la marque dans 17 pays, pour un total de 35 sociétés, en Afrique.

Une créativité au-delà de SUNU Assurances !


 Crédit image : LinkedIn


Passionnée de création en général, surtout de création par l’écriture en particulier, elle rêvait, à l'origine, de devenir architecte. Cependant, pour suivre une formation en architecture et atteindre son objectif, il fallait, à l’époque, être doué en dessin. Finalement, elle se tourne vers la Finance-Comptabilité. Son BTS en poche, elle découvre, lors d’une conférence, le métier de Concepteur-Rédacteur. Une véritable révélation pour elle ! Une révélation qui crée, tout de suite en elle, un déclic. Le fameux déclic qui l'a fait entrer dans le monde de la Communication. Un univers qui, selon ses dires, l’a tout de suite captivé. Avec l’évolution croissante de sa carrière, elle est, de plus en plus, dans la gestion administrative et stratégique.


Toutefois, en parallèle, elle est, également, écrivaine et scénariste. De la sorte, elle entretient sa passion et continue de l'exercer. A l'heure actuelle, elle a, à son actif, 3 livres dont 1 collectif :

  • Nouvelles de Côte d’Ivoire
  • Affres, hics d’aujourd’hui
  • Des femmes et des omelettes
Elle a aussi contribué à l’écriture des scénarios des Tchatchallos pour Côte d’Ivoire Télécom. Ainsi qu'à celle du long-métrage de Fabrice Sawegnon : Jusqu’au bout. Et pour quelques séries dont Wara pour TV5 Monde. Socialement engagée, elle a fondé une ONG dénommée Smile. Avec cette dernière, elle produit des web-émissions diffusées sur NCI entre autres. Ces web-émissions ont, d'ailleurs, déjà, permis de mettre en valeur 21 ONG et associations. De plus, celles-ci ont pu bénéficier de dons d’une valeur totale de 15 millions FCFA !

Un rêve éveillé avec SUNU Assurances !


 

En outre, cette femme engagée à un rêve pour l'Afrique. Elle rêve que les entrepreneurs Africains et champions locaux se hissent au niveau international. Qu'ils soient accompagnés par leurs gouvernements. Elle rêve que les frontières des opportunités d’affaires s'ouvrent dans les deux sens. Et ce, de façon équitable, sans que les petits entrepreneurs ne soient étouffés par les grandes multinationales. Elle rêve de jeunes entrepreneurs, curieux, assoiffés de connaissance et de formations, qui prennent conscience et profitent de toutes les facilités de partage de connaissance accessibles désormais. De jeunes qui se challengent et innovent, au quotidien. Enfin, elle rêve que l’Afrique soit un continent respecté et honoré à sa juste valeur.


Pour elle, ce rêve se réalise pleinement ! SUNU Assurances est déjà Leader de l’Assurance-Vie en zone CIMA (14 pays) depuis plus de 5 ans et ambitionne d’être la référence Africaine des services Financiers, Banques et Assurances. En tant que communicante aguerrie, elle travaille, quotidiennement, à faire croître la notoriété de SUNU Assurances et de ses très discrets dirigeants dans tous les pays de présence de la marque. Elle confie même que, pour elle, les dirigeants de son groupe « ont beaucoup à partager avec leurs jeunes frères et sont des modèles à mettre en avant ».

Des moments forts !



Depuis son accession à la direction communication groupe de l'entreprise, SUNU Assurances a connu des moments forts. Le tout premier intervient en 2015. Précisément lors du Rebranding de toutes les sociétés du Groupe. Afin de permettre une harmonisation de la marque sous le nom SUNU Assurances. Un challenge enthousiasmant. « Car il fallait aussi embarquer les Hommes dans ce changement radical et la Direction Générale du Groupe m’a pleinement fait confiance ». Révèle-t-elle.  


Un deuxième moment mémorable était la célébration des 20 ans du Groupe SUNU. Tout le long de l’année 2018, ce sont autant de festivités que de promotions et de récompenses à l'endroit des employés, des clients, des partenaires, dans chaque pays… avec, pour apothéose, une soirée où les acteurs majeurs, internes et externes, du Groupe étaient réunis, qui ont marqué ces 2 décennies d'activité. Pareillement, parmi d'autres moments forts, les acquisitions et rebrandings de sociétés. A savoir :

  • Caminsur au Cameroun
  • Equity au Nigeria, Ghana et Liberia
  • La banque BPEC au Togo
  • Allianz au Burkina, Mali, Togo, Centrafrique, Congo
  • Et, récemment, la banque BICIS au Sénégal

Une philosophie cultivée



Si Awa Ba Coulibaly est fortement attachée à SUNU Assurances, c’est parce qu’elle épouse la vision du Groupe : Des Africains qui mettent leur expertise Internationale au service de l’Afrique. C’est cette philosophie qu'elle partageait au sein du groupe Voodoo. Une marque qui était, dans le temps, la seule agence 100% Africaine au milieu de grands groupes de communication internationaux ! « J’aime ces visionnaires Africains qui choisissent de croire, d’investir dans leur continent et pour leurs communautés. Toutes mes actions sont guidées par cette vision. Et, à la fin de la journée, je me demande juste si j’ai donné le meilleur de moi pour ma communauté. Si j’ai répondu à tous mes mails, toutes les sollicitations. Exécuté, dans les délais, tous les travaux. Satisfait ceux avec qui je travaille. Aidé ceux qui m’ont fait appel. Fait avancer les projets. Et, surtout, trouvé des idées, des solutions. Apporté de la valeur ajoutée pour toujours progresser ». Confesse-t-elle.


Pour Awa Ba Coulibaly, ce qui fait la particularité des groupes Africains comme SUNU Assurances, c’est l’humain. Certaines décisions ne sont pas juste rationnelles suivant des procédures strictes et des normes carrées. Certes, la gestion est rigoureuse et professionnelle. Mais, l’humain est au centre des initiatives du groupe. « Par exemple, il peut y avoir des dérogations de paiement de sinistres qui ne sont même pas dû, car l’humanisme entre en jeu. Au-delà des chiffres et de la rentabilité, nous voulons respecter nos engagements, mettre le client au centre de tout, valoriser les femmes et les hommes qui font SUNU Assurances, être agile, innovant et performant ». Dévoile-t-elle.

Eduquer pour protéger !



Il faut, tout de même, rappeler que le taux de pénétration de l’assurance est encore très faible. Seulement de 1,02% dans la zone Afrique Subsaharienne CIMA. De surcroît, la moyenne mondiale est de 7,4% quand celle de l’Afrique n'est que de 2,6%. Or, c'est un secret de Polichinelle, les assurances obligatoires favorisent pourtant ces taux. Des taux qui demeurent, néanmoins, relativement bas. La conviction d'Awa Ba Coulibaly, c'est que ce qu’il faut pour relever ces taux, c’est une prise de conscience, par les populations, de l’importance de l’assurance « pour protéger sa famille, ses ayants-droits, sa société, ses biens et même ses projets. Nous essayons d’instaurer cette éducation à l’assurance, par une communication régulière et ciblée. Et aussi de renforcer la confiance, en respectant nos engagements, en payant rapidement les sinistres et en prenant le temps d’expliquer les termes techniques du secteur. Nous avons aussi rendu l’assurance accessible à distance et à moindre coût, avec la digitalisation de nos offres et de nos services. Cela devrait se généraliser. Mais déjà en Côte d’Ivoire, le marché a réussi à dématérialiser l’attestation d’assurance automobile. Afin que les clients puissent la recevoir directement sur leur téléphone ».


Laisser son empreinte !

   

En tant que Directrice communication groupe de SUNU, son ambition, à l'instar de l'entreprise, est de léguer à la postérité un groupe Africain de services financiers, leader et pérenne, géré par des Africains. Ainsi qu’une fondation Internationale au service des Africains, solidaire des grands maux, influente et pérenne. Avec le souhait de faire plus de rénovations d’infrastructures. Et de créer des bibliothèques digitales, animées et bien équipées, dans toutes les villes de Côte d’Ivoire.

Un choix assumé



Dans la vie de cette dame de communication, l'entrepreneuriat a une place particulière. C'est pourquoi, elle déclare : « J’ai choisi d’être intrapreneure et je compte le rester. Je pense que tout le monde ne peut pas être entrepreneur. C'est pour cela que j’encourage les plus jeunes à essayer de trouver leur voie. L’idéal est de comparer les deux aspects. En passant, d’abord, par un travail salarié en entreprise. En acquérant des fondamentaux de culture d’entreprise et de gestion. Avant de se lancer à son propre compte, tout en faisant attention de bien évaluer les risques. Aussi bien pour l’entrepreneur que pour l’intrapreneur, il y a des compétences innées. Certaines se travaillent. Et d’autres s’acquièrent avec la rigueur, la persévérance et l’expérience. Pour l’entrepreneur, il faut, en plus, une bonne dose de leadership et de résilience ».


Vincent N'Goran

Mister Data

KOFFI-KOUAKOU Laussin

Rédacteur en chef 

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