Life Tv à la deuxième place du podium

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Idée originale du célèbre publicitaire africain Fabrice Sawegnon, Life TV, ‘’la télé sans filtre’’ a désormais trois ans. Trois années que la chaine arbore fièrement au regard de belles prouesses réalisées au cours de ces années.  Life TV a la particularité de mettre en avant le mode de vie des populations ivoirienne avec une approche originale et décomplexée. Dans cette entrevue exclusive, Closran N'GUESSAN, Directeur Stratégie et Marketing du Groupe Life, nous convie à une plongée au cœur de cette chaîne emblématique, dévoilant des aspects authentiques et sincères de son parcours remarquable.

Closran NGUESSAN, merci de nous recevoir chez Life TV. Vous êtes le Directeur stratégie et marketing du groupe Life et vous avez une belle actualité en ce moment. De quoi s’agit-il exactement ?

Merci Vincent N’Goran. La belle actualité, c’est qu’après trois (3) années d’existence et de progression constante, Life Tv s’est hissée à la deuxième place en termes d’audience nationale selon la dernière étude Médiamétrie, l’un des leaders mondiaux des études media. C’est donc peu de dire que nous en sommes très fier.

Depuis maintenant trois années, Life TV berce le paysage audiovisuel ivoirien ; quel bilan faites-vous à ce jour en termes d’acquis ?

Le bilan est largement positif. Quand on regarde dans le détail des audiences, l’on se rend compte que nos performances ne sont pas dues à un programme ou un évènement ponctuel. Arithmétiquement, elles proviennent de façon assez équitable d’une diversité de programmes.

Nous avons d’abord le Willy à midi qui est le rendez-vous incontestable du midi avec plus de 27 points d’audience en pourcentage. Ensuite, nos séries originales diffusées en inédit à 20h30 qui monte à 21 points. Ce qui est remarquable quand on sait qu’on est entré sur ce créneau, il y a moins d’une année. Les nouveaux programmes aussi tirent leur épingle du jeu avec New Life, le vendredi soir, qui, après cinq mois d’existence a réussi à rencontrer son public. Et enfin, une grosse satisfaction personnelle, l’information avec des rendez-vous incontournables comme le Grand Talk, le décryptage de l’actualité, diffusé du Lundi au vendredi à 19h 00 et Y’a problème, notre reportage choc, chaque dimanche à 20h qui n’ont d’autres concurrents que le journal officiel de la chaine nationale RTI 1. 

Au regard d’un tel bilan, pourrait-on affirmer que les audiences plaident en faveur de votre chaine de télévision ? 

Les audiences montrent surtout que nous sommes une chaine qui plus que quiconque a réussi à trouver son public, un public hétérogène et fidèle que ce soit pour nos programmes d’éducation, d’information ou de divertissement. 

Life TV, c’est aussi des fictions locales souvent osées. Ne craignez-vous jamais de subir le courroux de nos téléspectateurs ?

Nous avons des partis-pris audacieux pour nos programmes. Mais notre bût n’est ni de choquer ni de provoquer de courroux. La créativité surprend, étonne et détonne. C’est un souffle nouveau dont le secteur audiovisuel ivoirien a besoin et c’est clairement notre positionnement dans cet échiquier. La créativité est notre identité.

Life TV a aussi souvent eu maille à partir avec la HACA du fait d’émissions censurées. Les deux parties ont-elles fumé le calumet de la paix ?

En trois années, nous avons été alertés que deux fois. Toutes les chaines du monde passent par là. C’est tout à fait normal. Nous sommes une chaine jeune et nous considérons la HACA comme un partenaire privilégié. Il n’y a jamais eu de guerre que de la bonne intelligence.

Et si nous parlions positionnement ? Avec une concurrence désormais aussi accrue, quelle est la recette du succès de Life TV ? 

Notre positionnement est clair et assumé. Nous œuvrons à être la reine du contenu local et créatif. Nous sommes convaincus que nous connaissons les ivoiriens comme personne et nous savons les surprendre comme aucune autre chaine.

Quel est, selon vous, l’émission phare, à ce jour, de Life TV ? Et est-ce que les annonceurs en profitent-ils vraiment ? 

Même si d’autres émissions montent en puissance, notre émission phare demeure le Willy à Midi. C’est peut-être l’émission qui incarne le plus notre esprit libre. C’est un concentré d’humour, d’intelligence, de bienveillance et surtout un bouillon de culture. La culture ivoirienne et africaine. 

Et nos annonceurs en profitent clairement. Le WAM est l’émission qui, chaque deux semaines, crée la tendance. Et toujours des tendances heureuses et bienveillantes. Quelle marque ou quel annonceur n’aimerait pas s’associer à la viralité et la positivité ?

Closran, nous savons que les jeunes regardent de moins en moins la télévision classique telle qu’on la connaît. Par quels moyens captez-vous l’attention de cette jeunesse ?

Avant je disais la même chose, mais dans les faits et comme nous sommes des hommes de chiffres, ce n’est pas strictement vrai. Plus de 90% d’ivoiriens regardent encore la télévision au moins une fois par semaine et en moyenne un ivoirien passe 4,9 heures par semaine devant la télévision. La télévision reste donc un media très puissant auprès de tous les ivoiriens dont les jeunes.

Cela dit, il y a une tendance baissière mondiale qu’il ne serait pas sage d’ignorer. C’est la raison pour laquelle, nous avons été une télé digitale le premier jour de notre existence. D’ailleurs, notre signature, ‘’la télé sans filtre’’, est un clin d’œil au digital avec le hashtag ‘’sansfiltre.’’

Nous voulons être une télé qui se consomme partout, devant la télé familiale, sur son smartphone en mobilité à travers notre application Life Play, en parcourant son fil d’actualité facebook, instagram ou tik tok. En prenant une pause sur Youtube. Vraiment partout. 

Nous sommes une télé multicanale pour être au plus proche des nouvelles habitudes de consommation qui arrivent.

Quels sont les programmes préférés de cette jeunesse ?

De nez, je dirai les programmes de divertissement et la fiction. 

L’on a souvent tendance à dire que les annonceurs ne maîtrisent généralement pas les programmes des chaines de télévision. Ce faisant, ils passent à côté de bon nombre d’opportunités qu’offrent ces chaines. Qu’avez-vous à répondre sur ce sujet ? 

Je suis d’accord. Et c’est une grave erreur. Certains annonceurs ont ce que j’appelle un biais social. Vu qu’ils sont d’une certaine catégorie sociale entourée de personnes de la même catégorie sociale, ils s’imaginent à tort que tous les ivoiriens vivent comme eux, ou ont les mêmes distractions qu’eux. Alors quand, par exemple, tu es un annonceur dont le produit est très grand public, tu devrais réaliser que ta cible a en moyenne 18,5 ans, passe cinq (5) heures devant la télévision et a une chance sur deux d’être illettrée, donc ne pourra pas lire ta belle affiche publicitaire de 12 m². Ce faisant, les annonceurs gagneraient à avoir une approche plus scientifique de leurs dépenses publicitaires. 

Toujours au chapitre des annonceurs, dites-moi, les recettes publicitaires qu’ils vous mettent à disposition à ce jour permettent-elles à votre chaine d’être rentable, avec tout le monde qui y travaille et la densité des programmes déployés ?

Nous sommes dans un secteur extrêmement concurrentiel, où chaque sou est durement acquis. A côte de cela, il y a une certaine morosité en matière des dépenses publicitaires du fait d’une récession post-covid mondial. Ce n’est pas du fait des annonceurs, c’est un fait général. Cependant, je ne doute pas que les choses vont s’améliorer, surtout que nous trouverons des relais de croissance nouveaux. Nous nous y attelons.

Le premier trimestre de l’année est en train de tirer sa révérence, quelles sont les perspectives de Life pour le reste de l’année ? A quoi les téléspectateurs devront-ils s’attendre en mieux ?

Nos téléspectateurs doivent s’attendre à plus de créativité et de programmes qui leur ressemblent. Des programmes qui reflètent leurs talents, leurs espoirs, leurs luttes et leur joie de vivre. Nous sommes la télé sans filtre et nous sommes leur miroir.

Pour terminer cet entretien, Life TV en chiffres, qu’est-ce que cela donnerait ?

Le chiffre 1. Numero 1 des chaines africaines.

 

Vincent NGoran

Mister Data

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