Point final sur la 11 è édition de la CGECI ACADEMY. Au clap de fin des 48 heures de la grande messe du secteur privé, le président du patronat, Ahmed Cissé a brulé un cierge, au Vice-président ivoirien qui avait honoré de sa présence la cérémonie d’ouverture, au Premier Ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, et aux trois illustres hôtes.  En l’occurrence, l’ancien président Nigérian, Olusegun Obasanjo, son homologue capverdien, Pedro Pires et le premier ministre, Hailemariem Dessalegn. Poursuivant l’égrènement de son chapelet de remerciement, le patron du patronat a traduit son satisfécit aux « présidents et délégués des organisation sœurs venues de l’Afrique et d’ailleurs », « experts et panelistes qui ont rehaussé les débats » sans omettre les « membres de la CGECI, groupement professionnels et entreprises » en sus du « comité scientifique et de l’ensemble du comité d’organisation ».   

Jalonné par 14 panels, 6 masters class et 3 tables rondes, les travaux de la CGECI Académie ont été le lutrin pour « réaffirmer le rôle central du secteur privé comme moteur de la croissance économique en Afrique et la nécessité d’agir sans délai pour que nos entreprises et nos économies gagnent davantage en compétitivité dans un environnement international de plus en plus concurrentiel ». Ahmed Cissé a par ailleurs énuméré des conditions qui feraient la part belle à la compétitivité du secteur privé ivoirien. 

« Environnement des affaires et cadre règlementaire attractif et dynamique ; Transparence dans les règles du marché ; Système de formation et un capital humain de qualité ; Couts de facteurs de production raisonnables ; Accompagnement des pouvoirs publics en accès au marché internationaux ; Politiques robustes de contrôle et un cadre institutionnel adapté pour promouvoir et faire émerger les champions nationaux ». 

Au pupitre, le chef du gouvernement ivoirien, Robert Beugré Mambé a mis en exergue la place de choix du secteur privé dans l’économie ivoirienne à la lumière d’éloquentes données chiffrées. 

« Pour notre pays, le secteur privé demeure le premier investisseur avec deux tiers du total des investissements, le premier employeur avec 83% des emplois formels créés dans l’économie et le principal contributeur aux ressources budgétaires de l’Etat à hauteur de 90%. La Côte d’Ivoire vous doit beaucoup ». 

Pour l’Etat ivoirien, à en croire, le nouveau locataire de la primature, le couple Business to Government ,B2G (ndlr, secteur privé-secteur public)  continuera de filer le parfait amour. « Le gouvernement que j’ai l’honneur de diriger est totalement déterminé à poursuivre à renforcer les actions engagées sous mes illustres prédécesseurs pour un secteur privé ivoirien plus dynamique et plus compétitif, pourvoyeur d’emploi », a précisé le grand vizir.

 Un avenir ‘’dans une matrice à N équations et en N+1 inconnue’’. C’est sous le sceau de ces formules mathématiques que le Premier ministre a opéré une piqûre de rappel sur le caractère indispensable de l’innovation pour l’avenir des entreprises. L’ensemble des recommandations issues de cette 11è édition de la CGECI Academy seront mentionnés dans le rapport final qui sera édité à cet effet, a souligné le président du comité scientifique de l’évènement, Lucien Agbia.

Charles Assagba