Le samedi 12 juin 2021, Claire Amitié Bouaké a inauguré la nouvelle aile de son foyer, dans la jadis nommé Gbékékro. La Fondation NSIA, partenaire de l’association, a pris part à la cérémonie.
Créée en 1946, par Thérèse Cornille, l’association Claire Amitié Universelle a pour objectif le développement des potentialités par le savoir et les ressources, pour une autonomie durable et responsable. Elle accueille plus de 1900 personnes dans le monde, dont 400 enfants, chaque année. Présente en Afrique depuis 1961, l’association a ouvert des foyers au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, au Bénin.
En Côte d’Ivoire, l’association existe, depuis 1966, sous le nom de Claire Amitié Bouaké. Association d’utilité publique, elle accompagne, au quotidien, les jeunes femmes vers l’insertion sociale et professionnelle pour leur indépendance financière. Pour ce faire, elle dispense des modules d’obtention de diplômes reconnus par l’état à des jeunes femmes non scolarisées ou déscolarisées.
Ayant l’agrément de l’état de Côte d’Ivoire, le foyer de Bouaké est un Établissement Privé de Formation Professionnelle. Chaque année, il reçoit environ 150 jeunes.
Cette rénovation et cet agrandissement lui permettront de renforcer ses filières de formation, grâce à l’aménagement de salles de cours et l’acquisition d’équipements, tout en augmentant sa capacité d’accueil de 100 ; la faisant ainsi passée de 150, à l’heure actuelle, à 250. De plus, la restauration du foyer permettra de fournir un logement et des espaces de vie décents pour les membres permanents de Claire Amitié, dévoués au jour le jour, à la direction et à l’animation de ce centre de formation professionnelle.
Pour Régis SEGBENOU, Directeur Exécutif de la Fondation NSIA : « Aux côtés de Claire Amitié Bouaké, nous souhaitons agir concrètement pour l’insertion sociale des jeunes femmes ivoiriennes grâce à l’éducation et la formation, élément central pour une croissance plus durable et inclusive « .
Pour rappel, La Fondation NSIA a vu le jour en 2014. Elle octroie aux plus démunis, en particulier les jeunes filles et femmes, de plus grandes chances d’accès à un avenir meilleur, par le biais de l’éducation et de programmes d’autonomisation, dans l’optique de mettre fin à la pauvreté et à l’inégalité.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
Rédacteur en Chef
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