Oragroup résilient face à la covid-19

Oragroup déploie des solutions innovantes pour l’inclusion financière des populations. Présent dans 12 pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) et dans quatre zones monétaires (UEMOA, CEMAC, Guinée Conakry, Mauritanie), ses principes sont la proximité et la réactivité. Pour preuve, les 166 agences bancaires et les 2 092 collaborateurs du groupe panafricain et sa large gamme de produits et de services bancaires proposée à plus de 500 000 clients et usagers (grandes entreprises, nationales et internationales, PME et particuliers). À l’instar de bon nombre d’entreprises, la structure panafricaine a vu ses chiffres baissés en 2020, du fait de la crise entraînée par la pandémie à coronavirus. Alors que 2021 entame son dernier trimestre, dans quelle posture se trouve, aujourd’hui, Oragroup ?

Selon le rapport d’activité du groupe bancaire panafricain, Oragroup affiche de bonnes performances au 1er semestre 2021. Une confirmation de l’élan positif dans lequel la firme semble s’inscrire, depuis plusieurs années, maintenant.

Les six premiers mois de l’exercice 2021 se sont soldés par une taille de bilan de 3.489 milliards francs CFA, soit une hausse de 7%, comparée aux chiffres constatés au 31 décembre 2020 ,pour Oragroup. Au 30 juin 2021,il affiche une variation positive de 22% de son produit net bancaire, le total de ce produit net bancaire étant estimé à 85.827 milliards de francs CFA. Concernant les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank, en hausse de 57%, ils s’élèvent à 2.455 milliards de francs CFA. Les crédits nets à la clientèle, eux, sont chiffrés à 1.686 milliards de francs CFA, soit +31%, par rapport à la même période, en 2020.

Malgré la pandémie à la Covid-19 et ses conséquences dommageables sur tous les continents, les équipes de la structure panafricaines poursuivent leurs efforts, en termes de performances, et participent au retour de la croissance dans les pays où le groupe est présent.

Ainsi, son projet de digitalisation de ses services financiers, DFS (digital financial services), dont la première phase a démarré au second semestre 2019, entre dans la deuxième étape de sa réalisation, avec, en point de mire, une offre de produits innovants, adaptés aux besoins de sa clientèle. L’autre objectif visé, avec le DFS, est la contribution positive à la transformation digitale des économies des différents pays d’activités d’Oragroup. En conséquence, le groupe entend terminer, d’ici la fin 2021, la phase de mise en production de sa plateforme omnicanal KEAZ, actuellement déployée dans 11 pays sur les 12 que compte son réseau.

Au fait des réalités de l’Afrique, Oragroup se veut proche des nations du continent. Au premier semestre 2020, dans le cadre de sa stratégie de soutien continu à l’économie de ses pays de présence, il a dégagé une enveloppe de 52 milliards de francs CFA. Conscient des engagements nouveaux auxquels ces états sont confrontés, en cette période de transition, c’est plus de 114 milliards de francs CFA que l’entreprise a débloqué, de janvier à juin 2021, pour les accompagner dans leurs nouveaux défis.

Pour l’administrateur directeur général d’Oragroup, Ferdinand Ngon Kemoum : « Ces six premiers mois de l’année 2021 confirment les orientations de notre plan stratégique 2021-2025, dans le contexte d’une crise sanitaire qui persiste en Afrique subsaharienne, avec des activités qui poursuivent la tendance haussière enclenchée dans le courant de l’année précédente. Ce 1er semestre 2021 marque aussi la poursuite de la deuxième phase du projet Digital Financial Services ainsi que la finalisation de notre plateforme KEAZ dans plusieurs pays du continent. À travers le développement de nos activités, nous souhaitons continuer d’accompagner les populations africaines vers le retour de la croissance. »

Des mots sans nuls doutes justifiés puisqu’au premier semestre 2021, le groupe panafricain, dirigé par Ferdinand Ngon Kemoum, a effectué un bond de 581%, comparé à la même période en 2020, avec un résultat de 9.597 milliards de francs CFA enregistré. Et cela, nonobstant les effets socio économiques de l’ennemi invisible et ses sévisses persistants. À croire que panafricanisme rime avec résilience.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

Rédacteur en chef

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