Les récentes modifications du Code de la famille simulent l’égalité des hommes et des femmes déclare N’guessan Kouassi Bernard, directeur de cabinet du garde des eaux, ministre de la justice, ce mercredi 25 septembre 2019 à Abidjan-Cocody.
C’était au cours d’un panel d’échange portant sur le thème « les modifications apportées au code de la famille : quels changements pour quel impact sur l’égalité homme-femme ».
Organisé par le National Democratic Institute (NDI), en partenariat avec l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, l’idée était d’éclairer la lanterne des participants sur ces nouvelles modifications.
Selon le directeur de Cabinet, les modifications du code de famille notamment les lois sur le mariage, la filiation, la minorité et les successions « présentent avec satisfaction, l’effort certain entrepris par le gouvernement ivoirien ».
Il a précisé que le projet de loi relatif au mariage tend à «améliorer les rapports des conjoints» par un renforcement de l’égalité entre l’homme et la femme. Désormais la femme divorcée peut se marier immédiatement si celle-ci présente un certificat médical qui atteste qu’elle n’est pas en état de grossesse. L’homme quant à lui peut maintenant désavouer la paternité de l’enfant né dans le mariage si celui-ci le prouve par des données acquises par la médecine.
Le projet de loi relatif à la minorité, vient marquer l’engagement par la Côte d’Ivoire « d’assurer la défense des droits de l’homme en général et ceux des enfants en particulier », a souligné M. N’guessan. Cette loi stipule que la majorité civile est désormais fixée à 18 ans pour les deux sexes.
Et celui relatif aux successions qui vient rétablir le conjoint survivant dans « un meilleur rang successoral ». Tout comme les enfants, le conjoint est désormais un héritier réservataire.
Marthe Sékongo
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