By Depuis la nuit des temps, les phénomènes migratoires existent. Le problème est né lorsque l’Homme a institué le droit de propriété. Ce droit revêt des devoirs, des obligations et enjoint les individus aux respects de certaines règles. Si la migration a plusieurs causes (économique, sociale, sanitaire, amoureuse, écologique, etc.), elle devient une question d’intérêt général, lorsqu’elle est irrégulière, dans la mesure où l’intégrité physique et psychologique des candidats, à ce type d’aventure, peut en être durement affectée. Dans la matinée du vendredi 19 novembre 2021, l’OIM (office internationale pour les migrations), en collaboration avec le CAIDP (commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics), la DGIE (direction générale des ivoiriens de l’extérieur) et le REJEPCI (réseau des journalistes pour l’accès à l’information en Côte d’Ivoire) ont convié les journalistes à une session de formation et d’information, à l’hôtel Palm Club, Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire, sur ce sujet crucial pour le développement personnel et étatique, sous nos contrées.
Formation Journalistes / Migrant as messengers / Palm club, Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire / 19-11-2021 /Crédit image : OIM CI
Migrants as messengers, c’est le nom du programme lancé par l‘OIM. Avant de dévoiler les contours de ce programme, Kanga Henri Joel, assistant projet chez OIM a posé le cadre : “Les migrants se méfient des informations…Ils préfèrent se renseigner sur les réseaux sociaux. Migrants comme messagers permet un contact direct entre les migrants, de retour, et les aspirants à la migration. C’est un canal par lequel les premiers partagent leurs histoires avec les seconds”. A sa suite, Frédéric Kouamé, consultant média pour l’OIM a lancé l’atelier par un jeu de questions réponses et de partage de connaissance sur la migration, une problématique peu ou mal traitée, notamment par les médias, par manque d’informations claires et/ou crédibles. Dans la foulée de ces débats enrichissants, il a convié deux adhérents au programme Migrant as messengers a partagé, avec les journalistes présents, leurs différents parcours migratoires, les histoires qui en découlent, leur réinsertion dans le tissu social ivoirien et comment l’OIM les accompagne dans leur processus de réintégration sociale, professionnelle et entrepreneuriale. Des témoignages poignant et édifiant sur la réalité et les risques de la migration irrégulière. Enfin, les organisateurs ont annoncé que cette formation est la première d’une série d’ateliers. Et cela, pour un meilleur traitement des informations relatives aux phénomènes migratoires par les journalistes et sur les réseaux sociaux.
Bénévole Migrant as messengers / Palm club, Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire / 19-11-2021 /Crédit image : OIM CI
L’OIM est l’organe de l’ONU (organisation des nations unies), spécialisé sur les questions de flux migratoires. En Côte d’Ivoire, elle est présente à Korhogo, Bouaké, Daloa, San Pédro et Abidjan. Le programme migrants as messengers visent à sensibiliser, les aspirants migrants, aux dangers de la migration irrégulière. Ainsi, en comptant leurs histoires, les personnes de retour sont les meilleurs ambassadeurs de cette question aux enjeux nationaux et internationaux. Ces retours volontaires font, volontiers, du bénévolat actif avec l’OIM. De plus, dans le cadre du programme Migrant as messengers, l’OIM accompagne leur réinsertion par la réintégration professionnelle. Ainsi, elle offre à ces personnes, souvent éprouvées, un suivi psychologique, des formations professionnelles et des financements pour la création de projets, communautaires. Le tout encadré par un système de mentorat, sous la coupole d’anciens retours volontaires ayant réussi leur réintégration professionnelle et/ou créé des entreprises, grâce à l’accompagnement de l’OIM, en Côte d’Ivoire.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
Rédacteur en chef
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