Les africains sont de plus en plus lancés dans la course technologique. Certains se battent seuls pour se propulser au sommet de la créativité et de l’investissement. C’est le cas de du Zimbabwéen Max Chikumbutso, né à Kuwazana, une banlieue de la capitale Harare.
Génie de la haute technologie depuis son jeune âge, Max Chikumbutso était animé par la passion de son père qui est la mécanique. Les diplômes et les longues études n’étaient pas pour lui. Très éveillé d’esprit, il aborde très tôt la technologie électrique. Par ailleurs, après des années d’apprentissage et de perfectionnement, il crée son entreprise ‘’ Saith Technologies ‘’ spécialisé dans l’énergie.
C’est avec le label de son entreprise personnelle et des petits moyens de bord qu’il a conçue un hélicoptère de deux sièges nommé ‘’Hex Copter’’ avec un moteur de propulsion hybride, fonctionnant avec 6 types de carburants. Il a également inventé une voiture électrique, un convertisseur magnétique et un drone de surveillance autonome Mesh IP, la GPM (Green Power Machine) qui se présente sous forme de générateur produisant l’énergie ‘’ verte’’, donc propre sur le plan écologique.
Pour ce géni, aucune limite ne semble exister. Il attend l’autorisation du gouvernement zimbabwéen pour se lancer dans la production de masse afin de rivaliser avec les grandes puissances du monde.
Max Chikumbusto, ce jeune inventeur et fondateur du groupe SAITH TECHNOLOGIES n’a fait aucune étude universitaire. Et pourtant, il est le maître à penser d’un certain nombre d’innovations dont il a présenté les échantillons l’année dernière lors de l’inauguration officielle de son entreprise.
Il s’agit d’un hélicoptère pouvant utiliser toute sorte de carburant, une voiture électrique pro-environnementale, un drone de surveillance, et d’autres produits dont un groupe générateur de bioélectricité.
Le lancement de Saith Technologie est significatif pour l’Afrique dans la mesure où il dévoile une autre facette de ce continent au niveau de l’innovation. Ça voudrait dire qu’il est grand temps pour le continent Africain, de montrer son savoir-faire technologique dans le monde entier.
Philomène Yaï
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