Marketing : 2015 sera-t-elle l’année NSIA ?

Ces  20 ans de la Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) ne passeront pas inaperçus. L’entreprise de droit ivoirien a sorti la grosse artillerie pour se faire entendre tout le long de cette année 2015. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) n’est que, de sources introduites, le point de départ d’une longue série d’actions. 

Communiquer autour de vingt ans (20) d’expérience est déjà un bon facteur de succès pour la croissance d’une entreprise. Deux (2) décennies d’existence, renvoient directement  à l’idée selon laquelle NSIA a gagné en maturité, en acquis et surtout en référentiel. Mais le groupe ivoirien de banques et assurances créé en janvier 1995 par Jean Kacou DIAGOU, n’entend pas s’arrêter à la seule information.

Acte 1 : la communication dans les médias

Bien communiquer dans les médias, c’est donner la bonne information au bon contact et au bon moment. En ce début d’année,  Il n’y a pas  meilleur embrasure pour de telles actions que les 22 jours voire plus,  qu’offre la CAN. L’aubaine de la vitrine par excellence du sport en Afrique n’échappe guère à cette entreprise. Depuis le 17 janvier, date à laquelle cette compétition a démarré, plateaux, spots, émissions sponsorisées par cette marque s’enchainent sur le petit écran.

Vous avez dit  bonne information ? Et bien le banquier-Assureur fait juste : « A l’occasion de ses 20 ans, le groupe NSIA fait des heureux gagnants (…) NSIA soutient  les Eléphants (…)  NSIA vous octroi des polices d’assurances (…) » font chorus, les différents représentants de la société avant et/ou après les matchs.  

Augmenter le tandem capital attention – capital affection pour accroitre sa visibilité médiatique

En outre, partant du principe marketing qui commande de segmenter son public-cible, l’on se rend à l’évidence qu’à chaque produit, sa tranche horaire de communication. L’objectif étant de toucher une audience plus ‘’prestigieuse’’.

L’exemple de l’émission ‘’Soir de Can’’  étaye parfaitement cette stratégie. Ce magazine sportif de 30 minutes consacré à la fête du football africain jouit d’une bonne audience. Bien que Co-sponsorisé  par la SICOGI et  la NSIA, cette dernière exploite suffisamment ce précieux temps d’antenne. On y voit défiler selon un planning savamment arrêté, les porte-voix des différents pôles d’activités de la maison NSIA.

L’entreprise « panafricaine » aux 25 filiales met à profit cet espace pour ‘’vendre’’ ses produits multisectoriels. En plus de la télévision, cette opération de charme suit son cours également au niveau des radios, de la presse écrite ainsi que dans  des nouveaux médias. Le digital s’imposant, les réseaux sociaux participent activement à  cette « campagne annuelle. »

L’affichage, une tradition jamais enfreinte chez NSIA

On ne le dira jamais assez. Qui communique fait du chiffre.  Si ce groupe a pu atteindre le chiffre d’affaires cumulé de plus de 72 milliards de F CFA, il ne serait pas imprudent d’avancer que cette performance a été fortement soutenue par la communication.

De gros investissements sont consentis par les managers ; relativement au poste Marketing. Et la communication hors-médias est quelque peu l’apanage de cet opérateur. Conformément à cet establishment  donc, le réseau d’affichage s’est enrichit dès les premières semaines de l’année, de la campagne de NSIA. Visuels à travers lesquels la promesse se décrypte à souhait : « Nos 20 ans de succès, notre engagement pour votre avenir. »

Ces idées à intégrer/privilégier dans le plan global de communication

Des prouesses, le groupe NSIA en a certainement enregistré un bon lot. Toutefois, au détour d’une enquête expresse sur la marque, nous avons constaté qu’un certain public n’a pas bonne connaissance de ses produits. Tandis que cette frange de la population en constitue une cible potentielle.  Partant, aux communicants de cette entreprise est-il suggéré de mettre l’accent sur le marketing opérationnel. Investir les champs communautaires serait également profitable à cette entreprise plurisectorielle. En plus, communiquer autour de sa filiation ivoirienne, ne serait pas forcément défavorable. Bien sûr, si l’on devait tenir compte des échos du terrain.

Marius Aka Fils