Selon le magazine le Monde de L’Energie, chaque jour dans le monde, plus de 3 milliards d’internautes utilisent plus de 9 milliards d’ordinateurs et smartphones. Sans compter l’impact environnemental des serveurs, sites web et l’émission de gaz à effets de serre. Une recherche sur Google émet l’équivalent de 5 à 7 grammes de CO², l’envoi d’un mail en rejette 10 grammes. Ce sont, 60 millions de tonnes d’appareils numériques qui sont jetées chaque année pour seulement 5% recyclées.
Cette sombre réalité interpelle plus d’un sur le danger de la pollution digitale et l’adoption de l’écologie digitale. En effet, l’écologie digitale est l’étude de l’impact du numérique sur l’environnement, dans le but d’en éviter les effets nuisibles. La pollution digitale est celle engendrée par le fonctionnement d’internet, elle est responsable de l’émission d’une partie croissante des émissions de CO2 dans le monde.
Pour venir à bout de ce problème, le site beautebordelaise.com fait quelques recommandations. Notamment, celles d’utiliser sur internet, des moteurs de recherches écologiques comme Lilio Lilo pour les petites recherches, utiliser aussi, l’ordinateur en mode économie d’énergie et réduire le nombre de fenêtres en cas de non utilisation.
Pour ce qui est des E-mails, il est conseillé de vider sa boite e- mail, (Spams, boîte d’envoi et de réception) régulièrement mais aussi, supprimer les boîtes e-mail créées il y a des années. Aussi, se désabonner aux newsletters qui intéressent moins et écrire des e-mails courts en évitant au maximum les pièces jointes. Sur les réseaux, avoir deux ou trois réseaux sociaux utilisés régulièrement plutôt que d’ouvrir un compte sur chaque plateforme. Essayer de limiter au maximum le temps passé sur ces réseaux.
En ce qui concerne le mobile, il faut conserver seulement les applications que utilisées quotidiennement. Fermer les fenêtres web dès que vous avez fini votre recherche. Pour les Cloud, faille remettre à jour régulièrement Google Drive ou Dropbox pour supprimer des fichiers dont on a plus besoin, ne conserver que les fichiers les plus importants.
Que ce soit les entreprises, les utilisateurs, tous doivent s’engager pour l’écologie digitale afin de préserver notre environnement. Même si l’effet n’est pas immédiatement perceptible et palpable, une prise de conscience de l’impact écologique et environnemental du à la pollution digitale est imminente. Nous nous devons de garder cette problématique de l’écologie digitale à l’esprit car celle-ci prendra certainement de l’importance d’année en année.
Fernand Appia
Comments