En avril, et ce n’est pas un poisson, la BAD (banque africaine de développement) et la BERD (banque européenne pour la reconstruction et le développement) ont financé, conjointement, une centrale photovoltaïque à Kom Ombo, en Égypte. Valeur de ce financement : 114 millions de dollars. Et les deux institutions ne comptent pas s’arrêter là ! Elles veulent travailler, de concert, au développement du secteur privé sur le continent africain.

le président de la BAD, Akinwumi Adesina / Crédit image : Afriveille, Veille Economique et Technomogique pour l’Afrique
Cette semaine, la BAD et la BERD ont, donc, signé un accord de partenariat. L’objet de cet accord n’est autre que la stimulation du secteur privé en Afrique. Pour preuve de leur volonté de synergie sur ce dossier, les deux banques de développement ont émis un communiqué conjoint. Elles ont promis de mettre en œuvre “leur qualité et leur expérience respectives, avec un accent particulier sur le changement climatique, les infrastructures résilientes et vertes et le développement des marchés de capitaux, tout en travaillant toujours à améliorer l’environnement des affaires, à favoriser l’économie réelle et à mobiliser le secteur privé”. Selon Akinwumi Adesina, le président de la BAD “le plus grand défi pour l’Afrique est l’infrastructure, qui a un déficit de financement estimé entre 68 et 100 milliards de dollars par an”.
Cet accord ente la BAD et la BERD vise de nouvelles sources de financement pour le développement en Afrique. Et cela, afin de combler le déficit de financement de 2,5 milliards de dollars.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
Rédacteur en chef
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