La montée des eaux due au réchauffement climatique fait de nombreuses victimes dans le monde. Environ 2,4 milliards de personnes sont touchées. Face à ce phénomène, de nombreuses innovations commencent à émerger à l’exemple du projet de villes flottantes ou modulables de l’ONU.
Ce projet a été imaginé par le cabinet d’architectes BjarkeIngels Group (BIG) et approuvé par le MIT Center for Ocean Engineering et le club Explorers. La proposition se fonde sur un système d’assemblage de plateformes hexagonales.
A en croire Siècle digital, cette ville devrait être construite dans l’idée d’être totalement autonome, pouvant résister aux différentes catastrophes naturelles telles que les inondations, les ouragans ou encore les tsunamis. Il s’agirait donc d’établir des structures hexagonales les unes à côté des autres, chacune pouvant accueillir près de 300 personnes.
Un projet dont l’architecture est basé sur l’utilisation de matériaux durables. A l’exemple du bambou qui sera le fondement de la plupart des constructions. Le vélo, le drone ou le bateau électrique seront les moyens de déplacement autorisés sur cette ville futuriste qui exclut l’utilisation des voitures. L’autre innovation concerne l’alimentation. Elle sera fondée sur une agriculture marine respectueuse des règles de protection de l’environnement et utilisant les panneaux solaires pour sa production.
Une innovation qui laisse à demander ce que sera notre avenir. Quand on connait la puissance de l’eau et son côté dévastateur, on se demande si cette ville tiendra vraiment le coup et ne sera pas un danger pour ses habitants. Sera-t-elle une solution durable et fiable pour les populations ? Par ailleurs,ce projet aura certainement un impact sur notre environnement qui est déjà dégradé par la pollution atmosphérique, la production de gaz à effet de serre, les déchets plastiques, etc.
C’est aussi une menace pour des espèces vivantes, notamment les poissons, les oiseaux, le récif corallien et autres espèces. Pour la biodiversité et particulièrement pour les espèces migratrices (saumons, anguille, etc.),ce projet peut limiter les accès aux zones de reproduction et provoquer la mort de nombreux individus.
Fernand Appia
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