Le Ghana est-il le nouvel el dorado des constructeurs automobile, en Afrique ? Le pays a signé un protocole d’accords avec deux colosses de l’industrie, le 22 avril 2021. Et pas des moindres. Hyundai et Kia sont en passe de monter des usines d’assemblage de véhicules, en Côte d’Or.
Des usines d’assemblage d’ici 2022
Le projet, des deux constructeurs sud-coréens, est de bâtir des usines d’assemblage de véhicules, opérationnelles d’ici à 2022. Hyundai et Kia emboîtent, ainsi, le pas à Volkswagen, Nissan et Toyota. L’objectif affiché de ces contrats, pour ces derniers arrivés sur le marché ghanéen, est la promotion de la fabrication locale d’automobile.
Plus de 10 000 emplois en perspectives
En 2019, le Ghana a institué le programme de développement automobile, supposé générer 3 600 emplois dans l’assemblage et 6 600 dans la fabrication de pièces détachées. Katanka (Ghana) et Sinotruck (Chine) sont, déjà, pleinement actifs. Hyundai et Kia s’attaquent, donc, à un marché plein d’opportunités et de challenges.
La ZLECAF
Avec, en ligne de mire, l’entrée en vigueur de la ZLECAF (zone de libre-échange continentale), les constructeurs automobile se positionnent, d’ores et déjà, sur un marché à fort potentiel.
Un centre de formation de pointe, pour le transfert de technologies et de compétences, sera également créé afin de contribuer à la formation d’une main-d’œuvre compétente, pour les différentes spécialisations du secteur automobile.
Pour rappel, en 2015, KIA a créé une usine d’assemblage de véhicules à Lagos, au Nigeria. Nommée UVAL (United Vehicle Assembly Limited), cette usine a une capacité de production annuelle estimée à 25 000 véhicules. En décembre 2019, Hyundai annonçait vouloir suivre les pas de sa consœur sud coréenne, au Nigeria.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
Rédacteur en chef
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