Certainement, si les moissons agricoles à venir fourmillent, les paysans ivoiriens témoigneront, aussi, leur gratitude à l’Agence pour la Valorisation de l’Agriculture (AVA). D’autant que cette structure se résout à tracer les sillons assurant l’irrigation financière de leurs activités. Après la CAISSE D’EPARGNE, une autre vanne pourrait s’ouvrir. Avec pour embouchure, l’IMCE.
Comment assurer ‘’la convergence des moyens de paiements à l’effet de mieux servir la masse rurale’’ ? La problématique suscite biens d’intérêts de la part des acteurs. En premier, le World Saving Bank Institute (WSBI) ou alors, l’Institut Mondial des Caisses d’Epargne (IMCE).
Un atelier du Groupe sous- régional de cette organisation mondiale en a été consacré le 06 mai dernier à Abidjan, précisément à l’espace CRAAE UEMOA. Ce, dans le cadre du Projet de la Bancarisation, d’inclusion et de financement de la masse rurale agricole.
Un grand égard a été fait à la Côte d’Ivoire à travers l’AVA dont la Directrice Générale (DG), Jennifer CERES était l’invitée d’honneur de cette rencontre combien déterminante. Pour les financiers en effet, l’heure est venue de toucher du doigt les obstacles liés au décollage de l’émergence agricole sous-régionale. Pour ce faire, il convient de prendre la vraie information auprès de ceux qui ont connaissance réelle du milieu rural.
A y voir de plus près, cette réunion vient renforcer la vélocité des actions de plaidoyers conduites constamment par l’AVA dans sa volonté d’aider ces grands pourvoyeurs de l’économie ivoirienne à sortir totalement de la précarité.
L’Institut Mondial des Caisses d’Epargne recherche et adopte des stratégies visant à assurer la viabilité financière et la pérennité des Caisses d’Epargne et banques de proximité. Notons que le DG de la CAISSE D’EPARGNE de Côte d’Ivoire, Mamah DIABAGATE, est le président du groupe de l’Afrique de l’ouest de l’IMCE.
Marius Aka Fils
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