Si selon la légende la guerre de Troie fut provoquée par l’enlèvement de la reine Hélène, les raisons de celle d’Abidjan, menée par les producteurs avicoles, s’accentue avec l’épidémie de grippe aviaire. Au point que COQIVOIRE ne cesse d’être taclée par FOANI, son challenger principal.
Le lexique publicitaire de ce mois de juillet rime aussi avec FOANI. L’opérateur basé à Agnibilékro (561 km nord-est d’Abidjan) fait parler de lui en ce moment. La campagne lancée il ya peu, traduit sa volonté de faire de la conquête du marché ivoirien, un challenge de palier un.
« Le poulet FOANI est parfait pour les longues cuissons » un clin d’œil aux adeptes de la soupe de poulet. Sur un autre visuel, l’on peut lire aisément ceci : « Le poulet FOANI est parfait pour les grillades.»
En fin de compte, le concurrent de COQIVOIRE n’entend rien lâcher. Pour preuve, la marque s’invite aussi bien dans l’alimentation hors foyers ainsi qu’au domicile des populations. Cibles perpétuellement convoitées par son rival.
Pourquoi une telle offensive maintenant ? Cela peut s’expliquer par l’épidémie de la grippe aviaire. En tant qu’opérateur, communiquer sur ses produits est le meilleur moyen de rassurer ses clients face à une telle menace.
Quand bien même ne pas parler pourrait être aussi une stratégie. Mais dans ce contexte de crise, la communication vient donner plus de coffre à sa marque. Mieux, FOANI le fait bien à travers l’orientation comique de cette campagne.
Car en voyant les images, il est difficile de penser à une quelconque pathologie. Bien au contraire, l’idée qui peut traverser l’esprit est plutôt comment s’offrir ces poulets ? D’ailleurs le secteur avicole ivoirien demeure sain par rapport à cette épidémie. Pour l’instant du moins.
Marius Aka Fils
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