Le vendredi 21 mai 2021, les travaux du port sec de Ferkessédougou ont démarré. Ce projet prioritaire du deuxième PER (Programme économique régional) de l’UEMOA devrait fluidifier les rapports commerciaux entre la Côte d’Ivoire et ses états frontaliers, notamment le Burkina Faso et le Mali.
Ferkéssedougou est à 600 km d’Abidjan, zone portuaire et capitale économique de la Côte d’Ivoire. Ce port sec, d’une superficie de 732 hectares, est en construction dans le nord du pays. Il pourrait transformer la commune de “Ferké” en pôle économique majeure de la zone septentrionale.
Dans son ensemble, cet ouvrage demande un investissement de 303 milliards de francs CFA dont 50% seront mobilisés par des privés. Concernant la première partie des travaux, livrable d’ici 3 à 4 ans, son coût est évalué à 254,171 milliards de francs CFA. Pour cette tranche, la Côte d’Ivoire a obtenu un prêt de banques chinoises et de banques nationales.
COMPLANT (China National Complete Plant Import Export Corporation) est en charge de l’exécution de l’ouvrage. Le port sec de Ferkéssedougou comprendra un terminal d’import/export, un dépôt d’hydrocarbure, un marché à bétail, un abattoir et une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles et miniers. Le tout devrait être livré d’ici fin 2023.
Avec l’avènement de ce port, ce sont environ 71.000 emplois directs attendus, selon ses concepteurs. Toutefois, pour sa réalisation, 500 personnes devront être relogées ou réinstallées. Une enveloppe compensatoire de 7 milliards de francs CFA est prévue, pour les dédommager.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
rédacteur en Chef
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