Le secteur de l’Énergie est d’un enjeu stratégique pour tout Etat, toute activité, toute entreprise. La crise énergétique qui a handicapé, pendant un peu plus de 3 mois, la Côte d’Ivoire, en 2021, en est bien la preuve. Or, il faut savoir que le pays est l’un des principaux fournisseurs d’énergie, dans la sous région. Pour éviter, donc, que ne se reproduise la disette énergétique de 2021, l’Etat de Côte d’Ivoire mise sur la stabilité. Pour ce faire, il investit dans la construction de nouvelles structures.
Atteindre 42% de green Énergie en 2030

Crédit image : Orishas-finance.
Voir le taux d’énergies renouvelables passé à 42%, à l’horizon 2030 ! C’est l’objectif que s’est fixé la terre d’éburnie. Pour ce faire, elle compte se doter d’une centrale électrique de biomasse. La première du genre en Afrique de l’Ouest. Une centrale qui devrait contribuer à son autosuffisance en Énergie.

Crédit image : L’ECONOMIE.
C’est la raison pour laquelle la Côte d’Ivoire a conclu, récemment, avec Biovea Énergie, porteuse du projet, et la société chinoise CEEC, un contrat pour la construction de ladite centrale. Une centrale destinée à produire de l’Énergie renouvelable pour le réseau électrique Ivoirien. Et ce, à partir de biomasse.
Un investissement de 152 milliards de FCFA pour la fourniture en Énergie

Crédit image : Rezo Ivoire.
Le lieu d’accueil prévu pour cette centrale n’est autre que la région d’Aboisso, à une centaine de kilomètres d’Abidjan, la Capitale économique. Quant au coût de l’opération, il devrait atteindre les 152 milliards de FCFA. Côté financement, un prêt octroyé par Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement, est supposé constituer le plus gros de cette somme. En outre, selon les estimations, la production en Énergie de ce complexe sera de 46 mégawatt. Clairement, l’ambition avouée est d’alimenter, grâce à la green énergie, 1,7 million d’Ivoiriens.

Crédit image : energie media.
Pour produire son Énergie, la centrale sera alimentée, essentiellement, par des déchets agricoles de palmiers. Des déchets estimés, en moyenne, à 450.000 tonnes. Dont un tiers devrait provenir des plantations de palmiers à huile de la société PalmCI du Groupe SIFCA. Les deux tiers restants seront, a priori, collectés auprès de 12.000 planteurs locaux.
Selon Biovea Énergie, la signature de ce contrat permet : « d’envisager le démarrage effectif des travaux de construction avant la fin de l’année 2022 ». Pour une mise en service effective à l’orée de 2024.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
Rédacteur en chef
à lire aussi sur Strat’Marques :
Green Tech : Enfin une date pour les travaux de la première centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest
Comments