Si le nom de domaine est simplement destiné à créer des adresses e-mail, tenter de déposer votre nom de famille suivi d’une extension. La plupart du temps, les extensions sont en fr, en com, en net ou encore en perso. Par exemple, si la famille y veut un nom de domaine, elle enregistrera y.com pour obtenir des e-mails de type : jean@y.com. La partie web pourra, alors, être occultée ou répartie en sous-domaines de type https://jean.y.com.
Il n’est pas nécessaire de spécifier le type d’activité dans le nom de domaine. Cette méthode ancienne était, surtout, utilisée par des sites malveillants. À l’époque, ils se contentaient d’afficher des publicités pour générer des clics. Face à ce phénomène de sites spam, ces types de noms de domaine sont, aujourd’hui, particulièrement mal perçus par les internautes, et leur taux de confiance est plutôt faible. Désormais, le nom de domaine n’a aucun poids SEO. La présence d’un mot-clé n’est, finalement, qu’à titre indicatif pour l’internaute. C’est le contenu et la qualité du site qui compte.
La communication d’un nom de domaine, présentant un trait d’union, n’est pas forcément très naturelle. Le trait d’union est globalement mal perçu dans un nom de domaine. Si, en apparence, cela permet de faire de courts URL alternatifs sur le papier, dans la réalité, il en va autrement. La plupart des accès Internet sont aujourd’hui réalisés sur un smartphone. Or, qu’il s’agisse d’un IOS ou d’un terminal Android, le trait d’union est moins accessible et requiert d’activer les caractères spéciaux.
Face à la popularité et à la pénurie des extensions.com et .net, leurs tarifs ont légèrement augmenté. L’autorité de régulation d’Internet, Internet Corporation for Assigend Names and Numbers, a dévoilé les gTDL. Ce sont de nouvelles extensions de nom de domaine vendues plus cher, mais peu utilisées. Il s’agit entre autres des .app, .shop, .life, .blog… La plupart du temps, elles sont complémentaires d’un .com.
Qu’il s’agisse de créer des adresses e-mail, un CV en ligne ou tout un réseau de sites articulés via des sous-domaines, la seule règle qui prévaut finalement est celle de la simplicité : pas de trait d’union, mais des extensions classiques ou géographiques.
Marie Axelle Tano
Rédactrice
à lire aussi sur Strat’Marques :
Un logiciel de smart data pour des stratégies médias plus performantes
Comments