Presqu’un symbole en cette période, le sucre est l’une des denrées les plus sollicitées durant le mois de carême musulman. Contre toutes attentes, les promoteurs de ce produit brillent par leur absence aux panneaux d’affichage.
L’an dernier, à la même occasion, c’est-à-dire en juillet 2014, SUCRIVOIRE et SUCAF, ces producteurs de sucre en Côte d’Ivoire se sont limités à la communication dans la presse.
Une restriction qui s’est traduite également dans les budgets. Environ 2,4 millions pour SUCAF et juste un peu plus d’un demi-million dépensé par SUCRIVOIRE.
Bis repetita cette année. Ni SUCRIVOIRE ni SUCAF n’a approché les afficheurs. Résultat, impossible de trouver un seul visuel du secteur du sucre parmi les nombreuses campagnes spéciales Ramadan 2015.
Est-ce parce que ces opérateurs estiment leurs produits incontournables? L’assurance pic de consommation du sucre serait-il à la base de ce silence ? La communication est-elle nécessaire seulement qu’en cas de déconsomation ?
Nous estimons que c’était le moment idéal pour l’industrie sucrière ivoirienne de communiquer. Ne serait-ce que pour augmenter le capital sympathie de leur marque.
Auquel cas, la SODECI n’aurait jamais sollicité les panneaux publicitaires. Si elle devait se contenter de son monopole du marché de la distribution d’eau. Ce qui n’est pas le cas.
Communiquer c’est rassurer. SUCRIVOIRE et sa consœur SUCAF en plus de la presse, devraient s’afficher(Outdoor). Non seulement pour rappeler leur présence mais surtout se démarquer. Car tout comme dans le secteur du textile, les consommateurs peuvent être confrontés à des produits contrefaits.
Marius Aka Fils
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