Sur guidance de leur Conseil, les Annonceurs acceptent de décaisser de fortes sommes pour donner de la visibilité à leurs produits et services. Télévision, radios, presse imprimée (c’est le terme approprié), digital, activation terrain etc. Mais à quoi servent ces dépenses si de gros obstacles font écran à sa campagne ?
Le spectacle est en non stop, parait-il en zones industrielles. A Yopougon comme à Vridi, une colonne d’engins à plusieurs roues jalonne les clôtures des usines y implantées.
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En plus d’obstruer pratiquement la voie, ou du moins de rétrécir le passage, ces gros camions font écran aux panneaux publicitaires érigés dans le secteur.
Le mal est que ces ‘’Big car’’ restent souvent immobilisés des semaines durant. Attendant leur tour de chargement.
Parlant de la commune de Vridi, il s’agit de l’axe Pharmacie du Port– Terminus du Bus N°19 (SOTRA) en passant par le siège de UNILEVER et TRIPOSTAL.
Pourtant cette voie ‘’ombreuse’’ abrite environ une cinquantaine de faces publicitaires. Généralement des 12 M2 . Ce qui revient à dire que les annonceurs reversent globalement 7, 5 millions aux régies d’affichages concernées. Pratiquement, sans intérêt. Parce qu’en s’affichant, l’objectif est de vous faire voir. Malheureusement à ces endroits, on ne vous voit pas.
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Départements ministériels techniques, Conseil Supérieur de la Publicité (CSP), District d’Abidjan, Agences Conseils, Régies Publicitaires, Afficheurs, Annonceurs, nous estimons que la question mérite réflexion.
En attendant , SOLIBRA (Beaufort), MTN-SGBCI (Sogepay), DREAM COSMETIC (Mother Care), LBI (Number One), CARRE D’OR ( Rizière) UNIWAX…. Vigilance!
Exigez la visibilité au sens propre du terme. Au risque de semer en terre infertile.
Marius Aka Fils
Coll: Silvère K. Koffi & Charles Tapé
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