Le ministre de la communication et des médias reste ferme sur la situation qui a opposé la chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (cafci) et le gouvernement ivoirien.
Le torchon continue de brûler entre les afficheurs de Côte d’Ivoire et le ministère de tutelle. Lors de la conférence de presse dénommée les « rendez vous du gouvernement », le ministre de la communication et des médias a réitéré son engagement dans ce combat.
« Nous n’allons pas reculer sur ce sujet. Nous irons jusqu’au bout », a affirmé le ministre, Sidi Tiémoko Touré, puis d’ajouter « nous sommes dans notre rôle institutionnel de garantir la sécurité des ivoiriens ». Selon le ministre, les panneaux publicitaires qui ont été détruit étaient non autorisés.
Pour lui, 8776 panneaux publicitaires jonchent les rues du district autonome d’Abidjan alors que ce sont seulement 3000 qui devraient être admis selon les normes. Par conséquent c’est plus de 500 panneaux publicitaires « inconnus à la propriété » qui ont été détruits, nous apprend-t-il.Il a dénoncé une anarchie visuelle du fait de ces panneaux dans la capitale économique ivoirienne.
Toujours pour cette affaire opposant la Chambre des afficheurs de Côte d’Ivoire (CAFCI) à l’Etat de Côte d’Ivoire, l’audience du vendredi 26 Juillet 2019 a été mise en délibéré pour la semaine suivante au Tribunal de première instance d’Abidjan.
Philomène Yaï
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